Céréales

Variétés de céréales

Le choix d’une bonne variété adaptée aux conditions de la région permet une bonne maîtrise de la production.

Les principaux critères de choix des variétés au Maroc sont :

• La zone agro-écologique;
• La précocité;
• La tolérance aux stress abiotiques (stress hydrique et thermique);
• La résistance aux maladies (séptoriose, rouille brune et jaune, fusariose, oïdium…..);
• La productivité et la qualité du grain.

Au Maroc, des efforts considérables ont été faits dans le cadre de la sélection des variétés adaptées aux conditions climatiques, notamment les efforts déployés par l'Institut Nationale de Recherche Agronomique INRA. 

Quelques variétés des principales céréales disponibles au Maroc

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Semis

Fertilisation des céréales

L'apport des engrais se fait en deux phases. Une fertilisation de fond au moment du travail du sol et une fertilisation de couverture le long du cycle de la culture. 

Fertilisation de Fond 

Apport des engrais au moment de la préparation du sol. Fertilisation dite de fond, car les engrais sont enterrés dans le sol. En règle générale, vu les conditions climatiques et la mobilité des éléments nutritifs dans le sol, les besoins de la plante en Potassium (K) et en Phosphore (P) sont apportés en totalité en engrais de fond. D'une façon globale, les besoins des céréales en NPK pour produire un quintal sont de l'ordre de : 

• N : de 3 à 4 Kg
• P : 1.5 à 2 Kg
• K : 2.5 à 3.5 kg
  

La fertilisation Azotée 

Les apports d'azote sont un facteur clé dans la réussite de la culture. La fertilisation azotée est cependant sujette aux conditions climatiques, notamment la pluie. Plusieurs études au Maroc ont permis d'établir des plans de fertilisation azotée selon les conditions climatiques. On distingue alors deux recommandations majeurs : un plan de fertilisation en Bour défavorable et un plan de fertilisation en Bour favorable et en zones irriguées. 

Entretien phytosanitaire

Les céréales au Maroc sont exposées à divers ennemis de cultures dont les plus redoutables sont :  Les mauvaises herbes et les maladies fongiques. Les ravageurs, exception faite pour le maïs, sont de moins en moins problématiques. Cependant, on observe quelques attaques sporadiques de certains ravageurs tel que le puceron et la cécidomyie.    

Gestion des mauvaises herbes en céréales Au Maroc

Les adventices constituent l'un des principaux problèmes des grandes cultures (céréales et légumineuses) du faite qu’elles exercent une grande concurrence vis-à-vis de l’eau, de la lumière, des éléments nutritifs et de l’espace. 

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La nuisibilité des mauvaises herbes se présente sous cinq formes :

• La concurrence vis-à-vis de : l'ensoleillement, l'eau et les éléments nutritifs.
• La dépréciation des récoltes et diminution de la qualité de la production.
• La difficulté de ramassage: le bourrage des machines.  Quelques adventices peuvent favoriser la verse des céréales et affecter la mise en œuvre de la récolte.
• Le développement des ravageurs et des maladies : Favoriser par le micro-climat créé par les adventices envahissantes, réservoir ou plantes relais pour les virus, les bactéries, les champignons, les acariens ou les insectes.
• Allélopathie : Les adventices libèrent des composés phytotoxiques dans le sol causant ainsi un effet nocif sur  les plantes voisines. ​

Lutte contre les mauvaises herbes

La maîtrise des peuplements de plantes adventices doit passer par l’utilisation de toutes les méthodes de lutte en occurrence les méthodes : 

1. Culturales : date des semis, Travail du sol, les rotations raisonnées, la fertilisation azotée.

2. Mécaniques : désherbage mécanique. 

3. Chimiques : bonne gestion des interventions chimiques, alternance des matières actives appliquées...

 

Prises isolement, aucune de ces mesures n’offre une maîtrise suffisante des mauvaises herbes.

La lutte chimique par application d'herbicides est actuellement indispensable pour le contrôle des mauvaises herbes en champs de céréales. Cependant, nombreux aspects doivent être considérés pour une protection phytosanitaire optimale et réussie. Il s'agit de ce qui suit :

La lutte contre les maladies fongiques est un défi pour les producteurs au Maroc, mais qui peut être maîtrisée par les producteurs.  Les travaux de recherche concernant ce sujet sont multiples, dans l'objectif de minimiser les risques liés aux maladies fongiques qui peuvent entraîner des dégâts importants.

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Dans le même contexte, nombreux points d'amélioration au niveau national sont à noter :  

Récolte et conservation

Récolte

La récolte doit être effectuée en période à forte chaleur (à partir du mois de Juin) et lorsque le taux d’humidité des grains est entre 14% et 15%.

 La moissonneuse batteuse utilisée pour la récolte doit être réglée comme suit:

• La vitesse de la récolte doit être adaptée à l’état de la culture.
• La hauteur de la barre de coupe  doit être raisonnable pour éviter les pertes des épis.
• Réglage de l’espacement, de la vitesse de battage et de la ventilation.
• Nettoyage des tamis.

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Conservation

Le bon stockage a pour but d’éviter au maximum possible les pertes  qualitatives et quantitatives que peuvent subir les grains dans certains environnements physiques et biotiques. Et ce, quelque soit  le mode de stockage,  les greniers collectifs, matmoras ou dans les lieux de stockage modernes. Un environnement sain doit être entretenu tout le long du cycle, de la réception à la récolte.

Pour un stockage des céréales dans de bonnes conditions, nous proposons les mesures suivantes :
- Stockage des grains avec séchage si nécessaire (humidité des grains  à 14%).
- Nettoyage préventif et désinfection des lieux de stockage (deltamétrine…), fumigation de la récolte (phosphore d’aluminium) pour le stockage de longue durée et inspection continue pour vérifier la présence de :

1. Charançon du blé
2. Capucin des grains
3. Silvains
4. Tribolium brun
5. Rat noir
6. Moineau

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