Oignon
CASABLANCA - SETTAT
TANGER - TETOUAN - AL HOCEIMA
ORIENTAL - RIF
FES - MEKNES
RABAT - SALE - KENITRA
BENI MELLAL - KHENIFRA
MARRAKECH - SAFI
DRAA - TAFILALET
SOUSS - MASSA
GUELMIM - OUED NOUN
LAAYOUNE - BOUJDOUR - SAKIA AL HAMRA
ED DAKHLA - OUED EDDAHAB

Oignon au Maroc

11
Détail statistiques

Superficie (Ha)

2018-2019
3 439
2019-2020
3 991

Production (T)

2018-2019
169 269
2019-2020
204 999

Rendement (T/Ha)

2018-2019
49,2
2019-2020
51,4
14
Détail statistiques

Superficie (Ha)

2018-2019
1 011
2019-2020
762

Production (T)

2018-2019
20 942
2019-2020
16 071

Rendement (T/Ha)

2018-2019
20,7
2019-2020
21,1
9
Détail statistiques

Superficie (Ha)

2018-2019
11 334
2019-2020
12 282

Production (T)

2018-2019
541 700
2019-2020
455 844

Rendement (T/Ha)

2018-2019
47,8
2019-2020
37,1
12
Détail statistiques

Superficie (Ha)

2018-2019
7 045
2019-2020
11 411

Production (T)

2018-2019
79 730
2019-2020
97 902

Rendement (T/Ha)

2018-2019
11,3
2019-2020
8,6
16
Détail statistiques

Superficie (Ha)

2018-2019
120
2019-2020
90

Production (T)

2018-2019
3 600
2019-2020
1 350

Rendement (T/Ha)

2018-2019
30
2019-2020
15
13
Détail statistiques

Superficie (Ha)

2018-2019
5 108
2019-2020
3 897

Production (T)

2018-2019
57 350 
2019-2020
32 870

Rendement (T/Ha)

2018-2019
11,2
2019-2020
8,4
8
Détail statistiques

Superficie (Ha)

2018-2019
421
2019-2020
370

Production (T)

2018-2019
6 614
2019-2020
6 115

Rendement (T/Ha)

2018-2019
15,7
2019-2020
16,5
10
Détail statistiques

Superficie (Ha)

2018-2019
1 521
2019-2020
 
 
2 045

Production (T)

2018-2019
55 694
2019-2020
81 877

Rendement (T/Ha)

2018-2019
36,6
2019-2020
40
15
Détail statistiques

Superficie (Ha)

2018-2019
154 
2019-2020
 92

Production (T)

2018-2019
1 692
2019-2020
 740

Rendement (T/Ha)

2018-2019
11
2019-2020
08
7
Détail statistiques

Superficie (Ha)

2018-2019
1 301
2019-2020
2 442

Production (T)

2018-2019
15 123
2019-2020
35 132

Rendement (T/Ha)

2018-2019
11,6
2019-2020
14,4

Oignon

Introduction globale

L'oignon (Allium cepa) est une plante bisannuelle appartenant à la famille botanique des Alliacées. La culture d’oignon figure parmi les principales cultures maraîchères au Maroc avec une superficie moyenne annuelle allant de 18.000 à 30.000 ha (10% de la superficie nationale du maraichage) dont 30% est conduite en Bour. 
La production totale en bulbes au niveau du Royaume est de l’ordre de  300.000 à 737.000 tonnes/an, soit un rendement moyen variant entre 18 et 21 tonnes/ha. En effet, les régions de Doukala, de la Chaouia, de la plaine de Souss et de Fès-Meknès (Ain taoujtat) sont les leaders de la production de l’oignon au Maroc. 

Les différentes utilisations de l’oignon se présentent comme suit : 
•    Un appétitif et facilitant la digestion ;
•    Un aliment énergétique et de soutien ;
•    Un antidiabétique ;
•    Un antiseptique.
 

Étapes de la conduite technique de la culture


Identification de la culture

Rotation culturale

Installation de culture

Fertilisation

Protection phytosanitaire

Récolte et conservation

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  Kit culture

Identification de la culture

Famille : Liliacées, Alliacées
Genre    : Allium
Espèce : Allium cepa
Origine : Asie Centrale

 

L'oignon est une espèce herbacée, vivace par son bulbe unique, cultivée comme une annuelle ou bisannuelle (floraison la deuxième année).
C'est une plante haute de 60 à 100 cm caractérisée généralement par :
•     Des feuilles de couleur verte et de forme cylindriques et creuses ;
•     Une tige florale dressée est également creuse et présentant un renflement vers sa base ;
•     Un bulbe relativement gros, de forme sphérique, parfois plus ou moins aplatie ;
•    Des racines courtes (≈ 35 cm), peu ramifiées et ne présentent pas de de poils absorbants 
•    Des fleurs de taille petite (de 4 à 5 mm de large), de couleur blanche ou verte et regroupées en une ombelle sphérique en position terminale sur la tige. Elles présentent une symétrie trimère, à trois sépales, trois pétales et six étamines ;
•    Des graines noires, anguleuses.  (A titre d’information, il y a environ 250 graines par gramme.)

Cycle végétatif de l'oignon

Le cycle de l’oignon comprend quatre phases :
•    Germination au stade quatre – cinq feuilles ;
•    Croissance en hauteur et en largeur ;
•    Grossissement du bulbe ;
•    Maturation (Evolution vers la maturité) du bulbe, qui commence à la tombaison (période qui coïncide avec la chute des pédoncules).
 

 

 

Exigences pédoclimatiques  

La culture d’oignon est adaptée à des conditions climatiques bien précises. Les deux paramètres principaux limitant cette adaptation sont la température et la longueur du jour (Période s’étendant entre l’aube et le crépuscule).

Sol : 
Du point de vue texture du sol, la culture d’oignon exige des sols sableux-argileux et sableux limoneux légers, aérés, bien drainés et riches en matières organiques très bien décomposées.
Quant aux pH (ou le potentiel hydrogène, donne une idée sur l’activité des hydrons en solution), la situation la plus favorable est située entre 6,5 et 7,8. Ce qui reflète que cette culture ne tolère pas les sols trop acides (pH < 7) ni ceux qui sont trop basiques (pH > 7).
L’oignon ne supporte ni la salinité du sol ni celle de l’eau d’arrosage, autrement dit, la salinité (Quantité de sels minéraux qui se trouvent dissouts dans le sol) ne doit pas dépasser une valeur de 4 ds/cm.

Température : 

La température du sol nécessaire au bon développement de l’oignon se situe entre 10 et 30 ⁰C. L’optimum de croissance de l’oignon se situe entre 20 et 24 ⁰C de l’air alors que l’optimale de germination a lieu à une température de l’air entre 23 et 27 ⁰C.

La bulbaison (formation des bulbes) est amorcée lorsque la photopériode ( est le rapport entre la durée du jour et la durée de la nuit.) dépasse un seuil critique (fonction de la variété) de 10 à 13 heures/jour pour les cultivars à jour court et 14 heures/jour pour les variétés à jour long.
 

Humidité : Les exigences de l’oignon en matière d’humidité de l’air ne sont pas énormes. En effet, une humidité relative (ou degré hygrométrique, correspond au rapport de la pression partielle de la vapeur d'eau contenue dans l'air sur la pression de vapeur saturante (ou tension de vapeur) à la même température.) qui dépasse 75% peut entraîner une recrudescence (brusque réapparition) de certaines maladies cryptogamiques redoutables telles que le mildiou et botrytis.

Rotation culturale 

En cas d’oignon, les précédents culturaux conseillés se présentent comme suit : Céréales, pomme de terre, carotte, laitue, concombre et la betterave… Il faut obligatoirement éviter la monoculture et attendre 4 à 5 ans avant de cultiver des oignons au même emplacement, ce qui se traduit par une amélioration du sol sur le plan physico-chimique et ce qui minimise les risques phytosanitaires. 
 

Choix des variétés

Il est nécessaire de faire attention au choix des variétés tout en évitant d'importer des variétés de jours longs qui nécessitent plus de 15-16 heures pour leur bulbaison et privilégier les variétés dont la photopériode critique est faible.
La faculté germinative (pouvoir des graines de germer dans des conditions précises) se perd facilement si l'emballage des semences n'est pas hermétique (graines exposées à l’humidité au moment de stockage). Il est très important d’utiliser des semences sélectionnées et bien conservées. Il ne faut acheter que la semence d'une maison connue, avec l'emballage propre de la maison et de la variété.
 

Opérations culturales

 Installation de la culture

  Le travail du sol s’avère une étape très importante pour la réussite de la culture de l’oignon. Cette opération se fait en deux étapes principales :

Labour et préparation de sol

Un labour (Action de retourner et d’ameublir la terre) de 25 à 30 cm de profondeur est souhaitable, 2 à 3 semaines avant le semis ou la plantation. Cette opération facilite le grossissement des bulbes et permet de lutter contre les adventices au semis. 
Le labour est à réaliser 1 fois par an et sera complété avant la culture par l’épierrage (Action d’enlever les pierres dans un champs donné), l’ameublement et le nivellement en vue d’éviter l’accumulation d’eau qui peut provoquer l’asphyxie (État pathologique déterminé par le ralentissement ou l'arrêt de la respiration) des plants ou le développement de maladies. 

Il est capital de bien mélanger le fumier (de 20 à 30 T), les engrais phosphatés ainsi que ceux potassiques avec le sol par le biais d’un labour superficiel. En cas d’un sol ayant un pH élevé, il est recommandé d’utiliser le sulfate d’ammonium (Azote 21%) au moment de labour. 

Préparation de lignes de plantation  

En cas de repiquage, il est très important de confectionner mécaniquement ou manuellement des billons de 75 cm de cœur à cœur (y inclus le sillon) et aplatir la crête du billon jusqu'à 25 cm de largeur. 
Il est bon de laisser un espacement suffisant entre les lignes pour faire un bon buttage, ce dernier permet une bonne reprise des plants.

Identification culture

 

Semis par plant : Repiquage  

 Cette méthode consiste dans un premier temps, à faire disperser les semences sur des parcelles caractérisées par une bonne fertilité de sol (pépinière) pour la production des jeunes plants vigoureux. Dans le même contexte, la densité par mètre carré est importante et peut varier entre 200 et 250 plants/m2. Après deux à 3 mois en pépinière, les plantules robustes et saines de 15-20 cm sont soigneusement arrachées (après humectation copieuse du sol), habillées si besoin et transportées par la suite sur la parcelle destinée à la plantation. Cette parcelle doit être bien préparée (labourée, nivelée et billonnée).
 

Identification culture



En cas d’une parcelle équipée en goutte à goutte, il est possible de mettre en place la culture en lignes simples ou encore en lignes jumelées :
Le semis en ligne simple demande de prévoir des distances de plantation de 5 cm entre les plants sur le même rang, avec un écartement entre les lignes de 60 cm environ. Au contraire, dans le cas d’une plantation en lignes jumelées, des cuvettes à 4 ou 5 lignes sont confectionnées, écartées de 30 cm. Une distance de 3 à 7 cm entre plantes sur la même ligne est à respecter, ainsi qu’un passage de 50-60 cm entre cuvettes. 

Quand il s’agit d’une transplantation au niveau d’une parcelle irriguée par gravitaire, il faut laisser un écartement de 60 à 70 entre les lignes.

En résumé, le repiquage s’effectue en deux étapes principales : 

  1. Préparation des plants dans la pépinière.
  2. Transplantation selon le mode visé : en lignes simples ou en lignes jumelées.
     

Semis par bulbilles 

 

 

Dans ce cas de figure, il faut tracer des lignes parallèles au niveau de la parcelle, avec un espacement moyen de 50 à 70 cm. On dispose les bulbilles d'oignons à intervalles réguliers, de 5 à 15 bulbilles par mètre linéaire. Ensuite, il faut enfoncer chaque bulbe, en respectant l’orientation suivante : "racines" vers le bas et côté "pointu" vers le haut. 
Il faut s’assurer que les racines sont en contact avec la terre pour garantir une bonne germination ainsi qu’un enracinement durable. 

Semis par semences 

Le semis direct en pleine terre est une opération délicate, qui demande un soin et une attention particuliers entre la levée qui prend en moyenne 18 jours et la germination. Durant cette période il faut veiller à ce que la terre reste humide en surface et désherber minutieusement les jeunes plantules d’adventices. Pour ce qui concerne la dose de semences par hectare, une quantité d’environ 2,5 kg/ha est optimale pour une bonne occupation du sol. Du point de vue densité de plantation, il est souhaitable de laisser un espacement de 20 cm entre les rangs et placer une graine tous les 2 cm. 
En outre, le traçage des rangs de semis peut se réaliser en tendant un cordeau, ensuite il faut creuser un sillon de 2 cm de profondeur, mettre en place les graines tout en respectant la densité mentionnée ci-dessus et renfermer le sillon. D’autre coté, il est essentiel de tasser légèrement et arroser pour maintenir une terre humide. En cas de semis par graines, il faut veiller à ce que les plantes ne soient pas trop proches les unes par rapport aux autres, sinon, il faut intervenir par un éclaircissage qui permet aux plantules restantes de disposer d’assez de place et sécher rapidement.

 Irrigation

Les besoins hydriques de l’oignon varient entre 400 et 600 mm/cycle en fonction des variétés (400 mm/ cycle productif pour les variétés précoces et 600 mm/cycle pour les variétés tardives), du type de sol et des stades phénologiques. En général, la culture demande une bonne répartition des apports d'eau en fonction des stades.
Le plan d’irrigation suivant est préconisé :
•    Pré-irrigation avant la mise en place de la culture : 50 mm ;
•    Irrigation de 30 mm par semaine pendant 10 semaines (soit 320 m3, phase de reprise et bulbaison) ;
•    2 irrigations de 30 mm par semaine pendant 3 à 4 semaines ;
•    2 irrigations de 25 mm par semaine pendant 3 semaines ;
Remarque très importante : Il faut éviter d’irriguer 3 semaine au minimum avant la récolte.
 

Fertilisation 

Analyses du sol 

Permettent d’avoir une idée claire, nette et précise sur : 
•    Type et caractéristiques du sol analysé.
•    Niveau de fertilité du sol pour pouvoir identifier les besoins en éléments fertilisants. 
La fertilisation est l’un des piliers de base pour la réussite de l’itinéraire technique de l’oignon, elle permet d’avoir une meilleure production en termes de quantité et de qualité. Les besoins en éléments fertilisants sont variables au cours du cycle et dépendent principalement des étapes de croissance de la culture. 
Les éléments principaux sont l’azote, le phosphore et la potasse (NPK). L’azote (N) assure la croissance herbacée (Développement des feuilles) et ne dois pas être mis en excès pendant la période de formation des bulbes. Le phosphore (P) favorise le développement du système racinaire et permet une meilleure nutrition de la plante. Le potassium (K) mène vers une production massive de la matière sèche et assure une augmentation du taux de sucre de la production.
On note que l’apport du souffre est nécessaire pour l’oignon vu qu’il aide à la bonne conservation des bulbes.
 

Programme de fertilisation :

Les besoins globaux à assurer lors d’un cycle de développement de la culture de l’oignon sont de 250-100-350 kg/ha en NPK respectivement. 

Avant la mise en place d’un programme de fertilisation de l’oignon, il faut d’abord s’intéresser aux principaux facteurs qui déterminent la qualité de sa production. A titre d’exemple : le sol, la qualité de l’eau et le mode de conduite d’irrigation adopté (goutte à goutte ou gravitaire), les conditions climatiques dominantes…etc.
Le programme de fertilisation diffère selon la technique d’apport :

Irrigation gravitaire : C’est le cas où les engrais sont apportés de façon simple à la culture au sol, en deux étapes: 
1.    Engrais de fond :  les engrais qui sont apportés au moment de la préparation du sol. La formule recommandée pour l’engrais de fond est la suivante : 80-70-150 unités/ha respectivement de N, P2O5 et K2O. En plus, il faut apporter 20 tonnes de fumier (Mélange des litières (paille, fourrage, etc.) et des excréments des animaux d'élevage) ou du compost (Engrais formé par le mélange fermenté de débris organiques avec des matières minérales) à condition que ce soit de la fumure ancienne (produite plus d'un an). En effet l’oignon ne tolère pas les fumures fraîches qui font pourrir les bulbes. 
2.    Engrais de couverture : Pour produire une tonne d’oignon, il est conseillé d’appliquer une quantité de 2,8 kg en azote ; 1,2 kg en phosphore ; 3 kg de potassium et 1,2 kg du souffre.

 

Irrigation localisée : dans ce cas, l’ensemble des engrais sont apportés dans l’eau d’irrigation en fonction des besoins des différents stades phénologiques de la culture, on parle de « fertigation ». 
Le plan de fertigation recommandé pour l’oignon est divisé selon trois phases principales : 
1.    De la plantation jusqu’au stade 4 feuilles – 5 feuilles, il faut apporter 40% d’azote, 10% de phosphore et 15% de potassium. Sans oublier que la totalité du souffre doit être apportée au moment de la plantation. 
2.    Croissance en hauteur et en largeur – début formation des bulbes : Apport de 50% d’azote, 30% de phosphore et 40% de potassium.
3.    Grossissement des bulbes jusqu’à la maturité : Apport de 10% d’azote afin d’éviter le développement du feuillage au détriment des bulbes. Ensuite nous apportons les 60% et 45% du phosphore et potassium respectivement.

NB : une plateforme est mise à la disposition du public, pour pouvoir contacter des conseillers et avoir des formules régionales de fertilisation. 

Protection phytosanitaires  
 

La culture d’oignon est exposée à un certain nombre de problèmes, dont les principaux s’agissent de ravageurs tels que le thrips (Thrips tabaci).
Nous notons également la présence de certaines maladies fongiques et bactériennes qui menacent la culture et qui peuvent entraîner des dégâts importants dont on cite : Le botrytis, le mildiou, la pourriture du collet, le pythium (fonte des semis), l’alternariose, la rouille, la pourriture bactérienne.
L’apparition de ces maladies est intensifiée par certaines pratiques que l’agriculteur mène au niveau de son champ et qui créent des conditions favorables pour la prolifération de ces bio-agresseur (Utilisation massive de l’azote, irrigation avant la récolte…etc.)
 

Lutte intégrée 

Pour lutter contre ces maladies, il faut littéralement respecter l’itinéraire technique (quantité d’engrais à apporter, dose et fréquence d’irrigation…) 

Matériel végétal : un trempage des plants dans de l’eau chaude (40°— 44°C) avant plantation permet d’éliminer les formes de conservation présentes sur les bulbes.
Choix de la parcelle : rotation au minimum de 4 ans recommandée, ne pas planter à proximité d’autres parcelles d’oignon pour limiter les sources de contamination ou sur des zones mal drainées. 
Conduites culturales :

  • Eviter les plantations trop serrées afin d’assurer une bonne aération sur les planches de cultures,
  • raisonner la fertilisation azotée pour éviter les excès.
  • Eliminer les déchets de cultures qui sont des sources potentielles de la maladie et les adventices sur les planches de cultures afin de favoriser l’aération de la culture. 

En cas d’attaque, On traite avec différentes matières actives selon l'anomalie. On utilise souvent le Mancozebe (0,4 à 1 g/m²), l'Hymexazol (4 cc/m²), au Ripost (Oxadixyl + Mancozèbe + Cymoxanil, 3,7 Kg/ha), le Manèbe (1,17 Kg/ha), Benomyl (300 g/ha), Methyl Parathion (530 g/ha), Pyrimicarbe (1,53 Kg/ha), Dicofol (1,35 l/ha) et PELT 44 (m.a Methylthiophanate 1,5 l/ha). 

Récolte 

Selon les régions et les dates de semis ou de plantation, la récolte des oignons s'effectue entre avril et juillet. Avant d’intervenir, il est bien de s’assurer que les oignons sont murs. Pour ce faire, la vérification de l’état des feuilles est l’indice le plus fiable sur lequel on peut se baser pour commencer l’opération de récolte. Lorsque les feuilles sont sèches, fanées, mortes et étalées sur le sol, avec plus de 75% des plants qui sont couchés, l'oignon est prêt à être arraché.  
Il faut arracher les oignons tôt le matin ou tard le soir, en toute prudence afin de ne pas abîmer les bulbes et on procède au ressuyage de ces derniers en exposant les plants arrachés au soleil pendant un à deux mois (on laisse les plantes arrachées à leur place le long du billon). Il faut prendre soin de ces bulbes en les retournant. Afin de pouvoir conditionner les bulbes en buttes, il faut les laisser munis de leurs feuilles. A noter que l’opération d'arrachage des oignons doit se faire à temps sec afin que les bulbes ressuient sur une terre sèche et non humide.  

Conservation 

La conservation de l’oignon doit se réaliser dans un endroit propre et très bien aéré, ce qui permet de garantir une excellente qualité. Les meilleures conditions de conservation d’oignon sont : 

  1.  0°C et 95% HR 
  2.  Plus de 30°C et atmosphère sèche (jamais entre 7 et 28°C, à une forte humidité relative).